jeudi 31 mars 2016

ARTICLE 26 ( 2016) : Dimanche 26 Juin,
                         Monique, ma fille, m'a rejoint Jeudi soir et depuis, je lui présente Madère: c'est l'occasion pour moi de retourner dans les endroits qui m'ont le plus marqué et de confirmer mes impressions.
                         Madère est une très belle île où il fait bon vivre, même les Madèriens ont l'air d'être en vacances; Funchal, la capitale de cette région, qui fête cette année le 40èm anniversaire de son autonomie, est accueillante avec de larges avenues, beaucoup de jardins municipaux très bien entretenus, des boutiques élégantes n'ayant pas encore cédées aux sirènes de la mondialisation: peu de marques étrangères, un parc automobile récent où toutes les marques sont représentées de façon équitable et une végétation luxuriante qui "déborde" avec des fleurs nombreuses et variées et des arbres étonnants. Les "lévadas", invention ingénieuse, récupèrent les pluies abondantes qui arrosent les sommets de l'île ( la cordillère) et amènent l'eau nécessaire à cette végétation et une île qui ne manque pas d'eau c'est rare...
                         Le vent de nord-est ( le fameux alizé portugais) est fort ( au dessus de 20 Nœuds) aussi nous differons notre départ vers Santa Maria , l'île la plus petite et la plus Sud de l'archipel des Açores, à Vendredi 1er Juillet pour un trajet de 500 Milles en 5 / 6 jours; cela me fera drôle de reprendre la mer après vingt jours de vie "terrienne" et avec une équipière! mieux: une navigatrice depuis son plus jeune âge ( elle avait 6 ans quand j'ai acheté mon premier bateau).
                         "Allez à la messe et vous croirez!" disait Pascal; je ne suis pas certain que cette proposition, qui anticipe, à sa manière, le réflexe conditionné de Pavlov, s'applique exactement à la voile; on ne devient pas navigateur parce qu'on prend la mer, on prend la mer parce qu'on possède déjà l'embryon d'une mentalité de navigateur. Tous les moyens de coercition n'y changeront rien!
                                          Cette maison pauvre de l'arrière pays Madérien contraste avec

                                         cette maison perchée dans les beaux quartiers de Funchal
                                         Il n'y a pas que nous qui venons à Funchal
                                         n'est-ce pas? (ici Aïda avec ses 1500 passagers)

1 commentaire:

  1. Bravo Dédé pour ton blog bien mis à jour...le nôtre rédige par le cap tain laisse à désirer bises de Nous 2 de Karlskrona en Suede....depuis la traversée de la Hollande par les canaux nous avons un très beau temps et l'eau de la baltique permet de se baigner

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