lundi 13 juillet 2015

CONCLUSION : Ma période en solo m'a permis de réfléchir à ma nouvelle condition : retraité! voilà je me suis glissé dans ce costume un peu vague dans ce statut qui n'est ni un état,ni une condition,ni une classe,encore moins une situation et certainement pas une profession.
Nous sommes des millions à le vivre et même à être payé pour cela, plus ou moins bien; si ce n'est pas un état,est-ce un état d'esprit?
J'ai démarré fort en choisissant Les Açores une semaine seulement après ma cessation d'activité; ce n'est pas le but qui me porte mais le chemin; bien sûr il faut un brin d'inconscience pour partir et un peu de chance pour en revenir avec entre les deux une grande dose d'obstination.
Après la retraite,faut-il le rappeler,c'est la terre froide du cimetière pour les uns, le bruleur du four crématoire pour les autres; "C'est merveilleux la vieillesse, dommage que ça finisse si mal!" disait François Mauriac alors autant ne pas rester les deux pieds dans le même sabot!
La retraite est dans une vie un moment privilégié de liberté totale, une vie choisie et non imposée comme l'ont été nos vies passées d'adultes actifs; la retraite - période de tous les possibles- est la porte ouverte à tous les défis même les plus fous!
C'est aussi le moment où l'on prend conscience de sa fragilité; la retraite est sans doute la période la plus fertile,la plus ressemblante à nous-mêmes,la plus importante de notre existence...
Dès mon retour je déciderai de mon "plan de carrière" de retraité.
(les petites maisons qui "gravissent la colline"
 le vélo pliant très utile acheté grâce à la générosité des patients : MERCI +++++

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