vendredi 22 avril 2016

          NACAMA EN BALLADE 2016

ARTICLE 1 et 2 (2016)  Nacama repart en ballade mi-avril 2016 pour un périple de 4 mois
où il visitera les Ria Bajas de Galicia, PORTO et LISBONNE puis MADERE but de son voyage avant de revenir à La Rochelle en faisant un détour par Les Açores car il lui manque deux îles à son "palmarès" : Santa Maria petite île au sud de Sao Miguel ( l'île principale des Açores) et Florès ( et son satellite Corvo) l'île la plus à l'ouest de l'archipel, à 500 kilomètres de Santa Maria.
Avant de partir Nacama est allé se faire une beauté sur l'aire de carénage Samedi 16 Avril puis une remise à l'eau Lundi 18 Avril avant le grand départ Mardi 19 Avril 2016:
L'équipage se compose de Jean-Pierre, inexpérimenté en matière de voile mais enthousiaste et excellent cuisinier, avec un sens de l'humour et une propension à répandre de la bonne humeur autour de lui, telle, qu'il s'est imposé comme un équipier incontournable.
Le capitaine dd qui bénéficie de l'expérience de la ballade 2015 et a prudemment procédé à deux remplacements : Pinocchio par un pilote automatique "costaud" et le radeau de survie qui donnait des signes de fatigue.
 Nacama va se faire une beauté, emmené par le travellift de La Rochelle
 La quille avant le carénage
 La quille après le carénage
Jean - Pierre, qui va participer au périple 2016 de Nacama

ARTICLE 2 ( 2016)
Mardi 19 Avril: départ de Nacama de La Rochelle pour La Corogne
le vent prévu à 20 Noeuds soufflant de l'Est qui nous faisait partir au grand largue (allure rapide et confortable) pour une durée de traversée du Golfe de Gascogne en 3 jours (voire moins) se transforme en vent de 25 Noeuds soufflant du Nord-Est soit une allure de vent arrière dangereuse car le risque d'empannage sauvage qui pourrait endommager la bôme ( voire descendre le mât)est  important.
On passe au plan B : Gijon dans les Asturies avec l'avantage d'une allure Grand'largue, une journée de moins de navigation d'autant que Jean-Pierre a le mal de mer et n'a rien mangé ni bu durant les 48 heures de navigation.
Conditions difficiles de navigation: rafales jusqu'à 27 Nœuds avec la nécessité de réduire les voiles au maximum ( 3 ris dans la grand'voile et trinquette arisée) et pourtant nous marchions à 7 Nœuds! Heureusement mercredi soir le vent tombe, les dauphins viennent nous saluer à une dizaine pendant un quart d'heure: un vrai régal qui fait oublier le mal de mer à Jean-Pierre! et nous arrivons au petit matin à Gijon au moteur,
Nous sommes seuls au ponton visiteur, le regard étonné voire légèrement admiratif du personnel du port...sans être un exploit cette traversée du Golfe de Gascogne( la huitième pour moi et la plus difficile) était "hard" donc bravo à l'équipage avec une mention particulière au pilote automatique qui a vaillament tenu le choc.
Jean-Pierre a retrouvé l'appétit et donc le moral! nous décidons de rester quelques jours à Gijon pour récupérer d'autant que la météo du we prochain est maussade .
Jean-Pierre porte les traces de sa rencontre brutale avec la bôme

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