lundi 4 avril 2016

ARTICLE 20 ( 2016) : QUINTA DE LORDE
                         Lundi 6 Juin, vers 10 heures je libère ma place à Porto Santo que Shamrock (Vincent+Marine) s'empresse de prendre car les places sont chères. Pas de vent , moteur pendant cinq heures et me voilà à Quinta de Lorde, port artificiel construit en 2002 à l'Est de Madère, dans un cul-de-sac et associé à une structure hôtelière impressionnante ( un vrai petit village avec son église et sa supérette trois fois plus chère qu'ailleurs)) malheureusement avec un taux de remplissage de 20% à tout casser, comme le port d'où une ambiance bien calme qui me change de celle de Porto Santo;
                         Je comprends vite la situation (port exactement deux fois plus cher qu'à Porto Santo et presque deux fois plus qu'à Funchal); dès le lendemain je me présente à la capitainerie de Funchal pour négocier une place: dur, dur...je dois rappeler vendredi...
                         Je me déplace en bus avec des chauffeurs virtuoses parce qu'ici ça monte, ça descend, ça tourne, ça grince, ça...Le paysage est grandiose avec des montagnes qui plongent dans la mer, des panoramas à couper le souffle au détour d'un virage, des maisons avec des façades aux couleurs improbables, des régimes de bananes qui passent à cinquante centimètres de la fenêtre du bus quand il se déporte un peu trop dans les virages...
                         Je suis à l'Est de Madère, la ville principale est Machico ( 12000 habitants); c'est là que je fais mes courses, c'est pratique la gare routière où me dépose le bus est à cent mètres du supermarché. Caniçal est une ville plus petite (4000 habitants) et plus à l'est, qui a eu son heure de gloire au temps où on chassait la baleine... il ne reste plus que le musée de la Baleine que j'ai programmé demain.
                         Cet après midi j'ai fait le "PR8" incontournable d'après tous les guides touristiques;
il explore la pointe Saint-Laurent , presqu'ile qui termine Madère à l'Est et qui s'effiloche sur une dizaine de kilomètres avec un isthme impressionnant ( sécurisé des deux cotés par des gardes fous)
le paysage est aride, assez inhospitalier avec des roches de couleur ocre, rouille, grise et noires que le volcan ( le Pico Ruivo qui culmine à 1861m) a expulsé au fil de ses éruptions; quatre heures de marche, ça monte et ça descend ( on est à Madère, vous avez pigé?)... je mérite une petite sieste!
Le port est sur la gauche en arrière plan ( on aperçoit les mats) la piscine est "naturelle" (15€!)

                                         L'isthme impressionnant (2/3 mètres)

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